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Installer un climatiseur réversible, les options possibles

Il y a 3 ans
un climatiseur dans votre maison

Il a fait 37,6°C à Lille le 26 juillet et 37,8°C à Chablis le lendemain. L’été 2018 a atteint des records dont on se serait bien passés. Aérer la nuit n’a pas toujours permis d’abaisser la température des logements à un niveau de confort suffisant. Aussi, a-t-on pu songer à s’équiper d’un climatiseur. Mais lequel ? Zoom sur les modèles réversibles.

Les monoblocs, pour un usage occasionnel

Comme leur nom l’indique, les climatiseurs monoblocs sont composés d’un seul appareil, mobile ou mural, placé à l’intérieur du logement.

Les modèles mobiles sont les plus pratiques. Munis de roulettes, ils peuvent être déplacés d’une pièce à l’autre en fonction des besoins. Ils évacuent l’air chaud par condensation (eau) ou par le biais d’une gaine flexible. Cette gaine peut, par exemple, être glissée par une fenêtre que l’on colmate ensuite à l’aide d’un kit spécial.

Les modèles muraux sont les plus performants, mais ils doivent être raccordés à une bouche d’aération située à proximité. A défaut, il faut percer le mur. Les climatiseurs monoblocs peuvent être dotés d’options : filtration, déshumidificateur, réversibilité... Les modèles réversibles, c’est-à-dire basculant en mode chauffage, n’assurent cependant qu’un chauffage d’appoint. Enfin, il faut savoir que si les climatiseurs de cette famille sont les moins coûteux du marché, ils sont bruyants, gros consommateurs d’énergie et donc réservés à un usage occasionnel, pour rafraîchir comme pour chauffer.

Les splits, été comme hiver

Les splits sont constitués d’une ou plusieurs unités (multi-splits) placées à l’intérieur de la pièce, ou des pièces, à rafraîchir. A la différence des climatiseurs monoblocs, ces unités sont toutes reliées à un condenseur quant à lui situé au-dehors, par exemple dans le jardin, ce qui limite les nuisances sonores à l’intérieur de l’habitation. Il existe des splits mobiles et des splits fixes et, dans chaque catégorie, des modèles réversibles ou non. Dans les régions où la température extérieure ne descend pas trop bas, un split réversible peut en effet parfaitement assurer le chauffage pendant tout l’hiver. Mais sous peine de voir sa facture d’électricité s’envoler, il convient de se méfier des modèles qui sont dits réversibles mais qui, en fait, ne sont dotés que de simples résistances chauffantes. Quel que soit le modèle de split choisi, il est fortement conseillé de faire appel à un installateur professionnel. L’homme de l’art dressera un bilan thermique de l’espace à équiper pour préconiser l’appareil le mieux adapté, à la fois aux caractéristiques du logement et aux besoins de ses habitants.

Les pompes à chaleur, à anticiper à la construction

Certaines installations peuvent également apporter un peu de fraîcheur dans la maison bien que ce ne soit pas leur fonction première. C’est le cas des pompes à chaleur (PAC) réversibles. Le système repose sur des capteurs (installés dans le sous-sol, dans l’air, ou dans l’eau) couplés à une pompe à chaleur (PAC) qui, selon la saison, restitue la chaleur ou le frais dans la maison par le biais d’un plancher basse température, de ventilo-convecteurs ou encore d’un réseau de gaines. Ce système doit évidemment être prévu au moment de la construction ou à l’occasion d’une grosse rénovation. Couplée à une bonne isolation thermique, une PAC peut apporter une fraîcheur appréciable l’été et, selon l’Ademe, réduire de deux tiers la facture annuelle de chauffage dans les régions soumises à de fortes variations de température.

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