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Agir pour un air intérieur plus sain

Bien aérer son salon

Sous l’action de multiples polluants, la qualité de l’air dans nos logements se dégrade. En réponse à cette préoccupation grandissante, magasins et magazines abondent de solutions destinées à assainir l’atmosphère. Mais toutes les promesses sont-elles vraiment tenues ? Découvrez nos conseils et bons gestes pour respirer chez soi un air plus sain.

Des causes de pollution diverses

L’air de nos logements est souvent de plus mauvaise qualité que l’air extérieur. En cause, les divers polluants chimiques (pesticides, phtalates, perméthrine…) qui émanent des matériaux de construction, des détergents, des produits de décoration, mais aussi des meubles, et même de nos matelas.
Dans l’air intérieur, ces substances volatiles entrent en contact et interagissent, composant ce que l’on appelle les aérosols organiques secondaires (AOS), qui présentent un risque de toxicité. Le plus connu étant le formaldéhyde, classé « substance cancérogène avérée pour l’homme ».

Des produits à bannir

S’il est difficile de cesser toute activité ménagère dans la maison, il est aisé de favoriser les produits ne contenant pas de substances nocives et surtout d’éviter l’usage des nettoyants désinfectants et antibactériens. A bannir également les produits biocides comme les insecticides en plaquettes ou en bombes, les antipuces, les antimites et autres traitements pour les plantes intérieures…

Des faux-remèdes à identifier

Si la qualité de l’air peut inquiéter, il convient cependant de faire preuve de discernement dans le choix des remèdes. Naturels ou industriels, les parfums d’ambiance, destructeurs d’odeurs et autres sprays aux huiles essentielles contribuent, en réalité, à la dégrader. Il en est de même des encens et autres bougies odorantes. L’Anses1 a également incriminé les « purificateurs d’air » basés sur les principes de la photocatalyse, de l’ionisation ou encore de l’ozonation, qui ne dépollueraient pas davantage l’air environnant que nos plantes en pot.

Quatre bons gestes au quotidien

Pour vivre dans un intérieur sain, rien ne remplace l’aération.
- Aérez chaque jour votre logement pendant dix bonnes minutes.
- Ne condamnez jamais les bouches d’aération et nettoyez-les régulièrement (VMC comprise).
- Bannissez la fumée de tabac à l’intérieur.
- Faites entretenir votre chauffage et les conduits de fumée.

Bien choisir ses produits

Les produits de construction et de décoration portent une étiquette qui indique le niveau d’émission de substances volatiles présentant un risque de toxicité, selon une échelle notée de A+ (émissions faibles) à C (émissions fortes). Choisissez les produits A+ !
Achetez de préférence des produits écologiques garantis par un écolabel officiel : l’Écolabel Européen, l’Écolabel Nordique et l’Ange Bleu.
Pour en savoir plus : De bons gestes pour un bon air, la brochure de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur.

1. Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.

Fiche pratique - Fabriquer un désodorisant naturel pour la maison

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Matériel

- pot de confiture muni de son couvercle
- bicarbonate de soude
- huile essentielle
- marteau et tournevis

Les grandes étapes

- Percez le couvercle de trous d’aération à l’aide du tournevis et du marteau.
- Remplissez 1/3 du bocal avec le bicarbonate de soude.
- Versez 20 gouttes d’huile essentielle (de pin sylvestre par exemple).
- Vissez le couvercle et remuez précautionneusement.
- Votre parfum d’intérieur est prêt.

Budget

Moins de 5 € pour un déodorant naturel valable un mois.

Consulter notre boîte à outils :
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